Insensé




Quel monde rempli de gens insensés
Laisse-moi dire le fond de ma pensée
Des rêves j’en ai fait de toute sorte
A l’espoir mon esprit n’a jamais fermé la porte
Et même si par cette porte sont entrés toute sorte de cloportes
J’ai tendu la main, mais on a failli plusieurs fois me faire couler
J’ai voulu roucouler mais ces relations ont fini par me souler
Je suis un esprit cartésien du genre un plus un égal à deux
En mathématiques les choses sont claires, on n’a pas à être chanceux
L’humain ? Un être de mauvaise foi qui s’attache souvent aux mauvaises fois
Rempli de préjugés, amoureux des raccourcis, sans cesse il se fourvoie
Il louvoie avec la morale pensant parfois être sur la bonne voie
Faisons le bilan et voyons ce vers quoi on va
On nous parle de catas, de désastres et de choses qui ne s’amélioreront pas
Mais comment pourraient-elles s’améliorer si dans le fond on ne change pas
Ils disent aimer, mais leurs actes ne sont que haine
Voter ? Pour beaucoup et je les comprends ça n’en vaut pas la peine
Chacun défend ce qu’il perçoit être ses intérêts et pense : « après moi le déluge »
C’est seulement dans ma foi, mes rêves et mes pensées que je trouve refuge
Certains refusent de croire en l’invisible mais font des choses qui n’ont aucun sens  
Feignant aussi d’ignorer la puissance de ce que l’on pense
Si tes pensées sont sales le résultat dans le monde physique ne peut être beau
Faire le beau mon ami ne te sauvera jamais la peau
Même s’il est vrai que dans ce monde de paraître les gens se fient à ceux qui ont une belle apparence
Ces gens qui présentent bien, qui apparemment parlent bien
Mais quand ils en finissent avec toi il ne te reste plus rien
Incroyable qu’à notre époque avec Internet et tout, les gens ne fassent toujours pas le lien
Je vois le monde comme un puzzle dont il faut relier les pièces
Peut-être que certains se réveilleront quand ils ne pourront plus utiliser d’espèce
Cela vient et ils arrêteront peut-être de mépriser les lanceurs d’alerte
La gestion de l’épidémie actuelle t’a surpris ? C’est que le bon sens te déserte
Dans un monde où seul importe le pognon comment peux-tu être surpris que de viles personnes soient au pouvoir ?
Ils ne sont pas là par hasard même si trop sont trop aveuglés pour le voir
A force de compromis et de compromission on a appelé sur nous le malheur
A quel moment nous valorisons les gens qui ont un bon cœur ?
Rien de nouveau au soleil, car saisons, jours, années, la vie est cyclique
Malheur à celui dont l’esprit n’est ni critique ni pragmatique
On a chéri les arbres aux mauvais fruits, adoré les sombres créatures de la nuit
Et maintenant on est surpris que le bonheur nous fuie ?
Beaucoup ne sont plus des enfants et doivent comprendre que la récré est finie
Nous voilà en face des conséquences de notre inconséquence
Ouvre les yeux, grandis ou fais face à la décadence
Peut-être que comme dit quelqu’un l’espérance est la quintessence des illusions humaines
Je souhaiterais croire le contraire et penser autrement que par mon esprit froidement pragmatique
Le raisonnement rusé nous guide donc demain fait peur
Advienne que pourra car le sort en est jeté
Et ce que nous avons semé il nous faudra bien le récolter

Le penseur libre 





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