Etranger

 

Devenu cynique et sinistre par la force des choses

Concernant les abominations en ce monde j’ai fait une overdose

Mon père, paix à son âme, m’avait un jour dit que les humains étaient mauvais

Et j’ajoute que j’ai compris par moi-même qu’ici-bas il ne peut y avoir de paix

Entre les démons sous forme humaine et les esprits séduits qui leur sont soumis, la paix telle une utopie nous fuit

J’ai vu tant de gens, tant de peuples sombrer dans une terrifiante nuit

Combien de vies perdues et de pays détruits ?

Pour quoi au final ? Plus de fric ? Plus de pouvoir ?

Echapper à la mort et à la maladie certains estiment le pouvoir ?

Na, comme Bush, Rockefeller et autres « puissants » de cette terre

Ils finiront comme des vers de terre par « reposer » sous terre

Ces gens sont-ils idiots ou fous, voire les deux ?

Je n’ai et je ne pense pas pouvoir avoir de la compassion pour eux

Ma foi me commande de pardonner et de prier pour les gens

Mais comme Jonas pour les gens de Ninive contre eux j’ai une sacrée dent

M’enfin, je ne suis pas digne de juger car je ne suis moi-même pas un saint

Trop souvent mon esprit et mon cœur ont été par le mal ceints

Alors j’essaie de devenir une meilleure personne

D’écouter cette voix paisible et douce qui parfois en moi résonne

Que j’assimile à ma conscience car ce qu’elle me dit est du pur bon sens

Cependant en l’humain je n’ai aucune confiance

Mais cette vie est courte et je n’ai pas de temps à perdre à haïr

Car la personne qui hait finit par elle-même se nuire

Cette société immonde j’ai trop souvent envie de la fuir

Mais finalement pour aller où ? Même dans les villages les gens sont malsains

Mon bonheur je ne crois pas qu’il soit dans ce monde immonde

Où chaque jour les preuves que l’humain peut être une bête immonde abondent

Mais je suis sans doute là pour une raison car je ne crois pas au hasard

J’espère comprendre certaines choses avant qu’il ne soit trop tard

Mais une chose est sûre, dans ce monde je me sens un étranger

Et ça, je suis sûr que ça ne va jamais changer

 

Le penseur brun