Un joueur malien a subi du
racisme dans un stade de foot et il s’en est ému
Vraiment ? Moi ce
genre de choses ne me touche plus
L’humain est mauvais et
pitié pour celui qui ne l’a pas encore compris
Mon père me l’avait dit et
cela a été confirmé par la vie
Partant de là je n’attends
rien de beau ou de bon des humains
Car j’en ai vu trop mus
par de sombres desseins
Je ne te fais pas de
dessin mais je ne peux croire que l’humain aura une belle fin
Le monde est hostile il
faut intégrer cela et avancer
Ecoute
« banlieusards », belle chanson d’un homme qui par la vie n’a pas été
épargné
Il y a toujours plus
malheureux que soi, penses-y
Et le racisme je le vois
partout où je passe
Dans mon esprit ça a
laissé de sinistres traces
Mais ça n’a fait que confirmer
ce contre quoi mon père m’a mis en garde
Alors je reste sur mes
gardes, je ne baisse jamais la garde
Car ce que je redoute le
plus ce sont les hypocrites
Race maudite qui peut
donner vie aux plus sinistres mythes
Le racisme est universel
et j’attends que l’on me prouve le contraire
Pour moi l’humain est
assurément son propre cerbère
Que de pervers, de gens à
l’esprit plus sale qu’un caniveau
Sous le soleil du Satan il
semble qu’il n’y ait rien de nouveau
Et les subsahariens ont
beau jeu de parler de racisme quand eux-mêmes en sont des champions
Bien sûr ce n’est pas pour
une histoire de couleur de peau
C’est souvent pour une
histoire d’appartenance ethnique
La situation est critique
et on peut avoir marre de tout ce cirque
Combien ont été méprisés
parce qu’ils appartenaient à un autre groupe ethnique ?
Alors qu’avez-vous à
pleurer quand les leucodermes vous imposent un traitement pareil ?
Vous pensez que l’occident
c’est le « pays des merveilles » ?
Que vous irez y fanfaronner
sans connaître l’hostilité et l’adversité ?
Et, mes amis, il est
grandement temps de vous réveiller
La vie est un rude combat et il n’y
a pas de trêve
Sauf dans vos rêves ou
quand votre bon sens fait grève
Ce monde-là est pour les
guerriers et pour les esprits aguerris
Vrai qu’il y a beaucoup d’esprit
à guérir victimes des sombres attaques de la vie
Mais c'est la vie et ça se saurait si on pouvait la changer
J’ai accepté le monde tel
qu’il est et j’ai décidé que j’étais un guerrier
Donc le poing levé et
ganté de noir je continue le combat
Se vanter de m’avoir brisé
ce monde de ténèbres ne s’en vantera pas
Le guerrier noir
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