Qu’est-ce qui se
passe dans le monde ?
Est-ce la fin des
temps comme le pense tant de monde ?
Dont pas mal de
croyants, chrétiens et musulmans ayant leur eschatologie
Par tant de choses
tant de gens sont encore surpris
Ils n’ont pas
compris que face à la mort nous sommes constamment en sursis
Alors ils s’émeuvent
à cause d’actes violents et d’épidémies
Comme si ces deux
calamités avaient ne serait-ce qu’une heure cessé
Rien de nouveau au
soleil, une parole que la vie ne cesse avec ses mots de nous répéter
Il y a eu des
guerres d’une violence à donner aux survivants de violents et récurrents
cauchemars
Et des épidémies telles
que pour enterrer les morts il n’y aurait jamais eu assez de corbillards
Alors qu’est-ce
qui effraie tant les gens ? Parfois je me le demande !
Et je me dis qu’ils
sont surpris car à 1001 merveilles ils s’attendent
Bernés par des coaches
vendeurs de rêves et des illusions comme le gospel de la prospérité
Ils se mettent à
faire des rêves plus fous que ceux d’un homme perdu dans le désert
Chers amis, après
le printemps, il y a toujours l’été, l’automne et l’hiver
Les cycles des
saisons ne cessent pas comme le cycle des jours
Certaines choses
ont tendance à se répéter, juste une question de saison ou de jours
Alors il faut
parfois prendre la vie comme elle vient et profiter de ce qu’elle offre de bon
Tout le monde n’est
pas philosophe d’où tant de complications
La philosophie m’ennuyait
à l’école mais elle est devenue mon passe-temps favori
Je n’arrête pas de
penser et mon imagination je te l’ai dit est branchée sur l’infini
Mais il faut
souvent atterrir et faire face à la sombre et rude réalité
L’humain est
mauvais, mon père, paix à son âme, me l’a assez répété
Si je faisais la
politique de l’autruche, la vie s’est vite chargée de me ramener à la raison
Je suis passé
comme beaucoup par des phases de déni et des dépressions
Et puis je me suis
dit, mince, je vais gâcher ma vie à attendre des choses insensées ?
J’ai décidé de ne
plus laisser les fardeaux surcharger mes pensées
Dieu merci je suis
assez habile de la plume pour les poser clairement sur papier
Une forme d’exorcisme
et un exercice dans lequel je n’ai cessé de m’améliorer
2020, une année qui
avait de toute façon très mal commencé
Elle n’est pas
finie et je dis à beaucoup de s’apprêter à passer des moments difficiles
Pour nier de
pareilles évidences, excusez-moi mais il faut être un imbécile
Si certains
pensent que c’est la fin des temps qu’ont dû penser les gens lors des guerres
mondiales ?
Que doivent penser
ceux chez qui les problèmes et les malheurs s’enchaînent à un rythme infernal
Rien de nouveau
sous le soleil certains qui rient d’autres qui de douleur crient
Certains qui prient,
d’autres qui rêvent sur terre ou ailleurs d’avoir des houris
Entre lumière et
ténèbres nous errons, chez certains il fait jour quand chez d’autres il fait
nuit
2020 n’est
peut-être qu’une année comme il y en a déjà tant eu
A la fin de
celle-ci certains seront satisfaits et d’autres seront déçus
C’est ainsi, c’est
la vie, il faut la prendre comme elle vient
Comme elle va et s’attendre
à toute sorte de surprises pour le lendemain
Le
penseur brun
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